Qamis homme , Djellaba Femme et Costume de danse orientale

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Costume de danse orientale : histoire, évolution et conseils pour choisir

Danseuse orientale en tenue égyptienne antique lors d’un rituel traditionnel

Le costume de danse orientale : un art vestimentaire chargé d'histoire

La danse orientale, ou Raqs Sharqi, remonte à plusieurs millénaires. Ses premières formes apparaissent dans l’Égypte antique, où des fresques murales datant de plus de 2000 ans avant notre ère représentent des femmes dansant en longues tuniques, souvent en lin léger. Le costume de danse était alors à la fois fonctionnel et sacré, utilisé lors de rituels religieux pour honorer les déesses de la fertilité.

Au fil des siècles, cette tradition a évolué, influencée par les conquêtes et les échanges entre civilisations : l’Empire ottoman, les cultures berbères, les traditions andalouses ont toutes nourri l’esthétique du costume de danse orientale. Mais c’est au XXe siècle, au Caire, que la forme moderne de ce costume prend naissance.

Dans les années 1920, Badia Masabni, célèbre danseuse et directrice de cabaret, révolutionne le costume en introduisant des tenues scintillantes, deux pièces, inspirées des tenues de scène occidentales. Elle habille les premières grandes étoiles comme Samia Gamal ou Tahia Carioca de soutiens-gorge ornés de strass, de jupes fendues, et de ceintures soulignant le bassin, marquant l’avènement du costume tel qu’on le connaît aujourd’hui.

Détail d’un costume de danse orientale orné de broderies et de strass cousus main

Les éléments essentiels d’un costume de danse orientale

Un costume de danse orientale bien conçu ne se résume pas à son éclat. Il respecte des codes précis et est pensé pour accompagner le mouvement tout en sublimant la danseuse. On y trouve :

  • Le haut (soutien-gorge) : structuré, décoré de paillettes, sequins, cristaux ou pièces métalliques. Il peut être de forme classique ou plus innovante selon les tendances.
  • La ceinture : souvent rigide ou semi-souple, elle repose sur les hanches pour accentuer les mouvements du bassin.
  • La jupe : fluide ou moulante, fendue ou asymétrique. Elle peut aussi être remplacée par une robe complète (galabeya), notamment pour les styles baladi ou saïdi.
  • Les accessoires : voiles, bracelets, boucles d’oreilles, chaînes de hanches, headbands, qui complètent l’harmonie visuelle de l’ensemble.

À cela s’ajoutent parfois des manches flottantes, des franges brodées ou des ornements cousus à la main.

Broderies, perles et strass : un artisanat d’exception

Les costumes de haute qualité sont souvent réalisés à la main, parfois sur commande. On y retrouve des broderies orientales traditionnelles (comme le zarzour ou le cannetillé), des perles de verre, des sequins cousus un à un, voire des cristaux Swarovski.

À Istanbul, au Caire, à Beyrouth ou même à Paris, des maisons spécialisées perpétuent cet art. En Égypte, l’atelier de Sahar Okasha propose des pièces sur mesure utilisées par les plus grandes danseuses internationales.

Les styles régionaux du costume de danse orientale

Chaque région du monde arabe a son style de costume distinct :

  • Le style baladi (Égypte) : robe ample en lycra décorée, souvent portée avec une ceinture simple, pour un style terre-à-terre et ancré dans la tradition populaire.
  • Le style saïdi : costume avec bâton (assaya), robe longue et souvent rayée, associé à une danse folklorique du sud de l’Égypte.
  • Le style khaliji (Golfe) : robe très ample (thobe nashal), richement brodée, portée avec une danse rythmée des cheveux et des mains.
  • Le style fusion : mélange des influences occidentales et orientales, souvent utilisé en spectacle ou en cabaret.

Costume et cinéma : la grande époque égyptienne

Le costume de danse orientale a également brillé au cinéma. Dans les années 1950-1970, le "Hollywood du Nil", surnom donné à l'industrie cinématographique égyptienne, fait rayonner cet art. Des films comme Tamra Henna (1957), avec Naïma Akef, ou Al-Zar, mettent en avant des chorégraphies magnifiques et des costumes somptueux. Les broderies et les voiles colorés deviennent des symboles de séduction et de liberté dans l’imaginaire populaire.

Trois styles traditionnels de costumes de danse orientale baladi, saïdi et khaliji

Les tendances modernes du costume de danse orientale

Depuis les années 2000, le costume évolue. Des créateurs comme Rasha El Fawwal ou Simone Bellydance Couture intègrent des coupes asymétriques, des matières stretch, des éléments transparents (mesh) et des jeux de textures. Le "mermaid style" (jupe sirène), les robes à traîne et les bustiers moulants sont devenus populaires sur les scènes internationales.

Certains concours comme le Cairo Khan Festival ou le Ahlan Wa Sahlan deviennent des vitrines pour ces nouvelles créations, qui fusionnent élégance orientale et exigence scénique contemporaine.

Comment choisir son costume de danse orientale ?

Le choix dépend de plusieurs critères :

  • Le niveau : une débutante n’aura pas les mêmes besoins qu’une professionnelle.
  • Le style dansé : baladi, sharqi, saïdi, tribal fusion… chaque style demande un costume adapté.
  • Le confort : un bon costume ne gêne pas les mouvements, ne gratte pas, ne glisse pas.
  • Le budget : un costume sur mesure peut atteindre plusieurs centaines d’euros, mais il existe aussi des modèles très abordables pour commencer.

Un bon costume de danse orientale doit avant tout faire ressentir à celle qui le porte une certaine forme de puissance douce, de rayonnement, de confiance.

Un symbole de féminité et d'expression

Au-delà de sa fonction scénique, le costume de danse orientale est un marqueur culturel fort. Il incarne une forme de sensualité assumée, une célébration du corps, mais aussi une liberté d’expression, parfois contestée ou mal comprise. Dans certains pays, il fait l’objet de polémiques, mais il reste avant tout l’expression d’un art vivant, enraciné dans les peuples et sans cesse renouvelé.

Il porte avec lui des siècles de symbolique : la couleur, la forme, les ornements… Tout est langage. Le costume devient presque une seconde peau pour la danseuse, une enveloppe rituelle qui l’autorise à incarner son art pleinement.

Le costume de danse orientale est bien plus qu’un simple vêtement de scène. C’est un manifeste, une tradition, un art textile à part entière. Il évolue avec son temps, sans jamais renier ses racines. En choisissant un costume, on ne choisit pas seulement une silhouette ou une couleur : on adopte une posture, une culture, un souffle millénaire.

Pour aller plus loin dans le choix d'une tenue parfaitement adaptée à votre silhouette, découvrez nos conseils détaillés dans notre guide complet : Quelle tenue de danse orientale choisir selon sa morphologie.

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