Les États unis précurseurs de la « BellyDance Tribal »
La danse tribale est un style qui permet aux danseuses d'évoquer une puissante féminité : leur sensibilité et leurs affinités. Elle métisse les cultures et mêle bonnement les techniques. Il va sans dire que la « BellyDance Tribal » est une racine de ce style et cette dernière est un type moderne de la danse orientale qui a vu le jour aux États-Unis.
Photo credit: Chris Blakeley
Une danse d'origine américaine
Jamila Salimpour est le nom référence de la « BellyDance Tribal ». Une Américaine qui a débuté sa carrière à 16 ans seulement, au sein d'une compagnie de danseurs acrobates. C'est elle qui a inventé le style se rapprochant étroitement de la danse orientale.
Dans les années 60, lors du « Renaissance Pleasure Fair» qui a eu lieu à Berkeley, l'organisatrice du festival exigeait une présentation en harmonie avec l'évènement. Elle recherchait un style esthétiquement authentique et antique à la fois pour rappeler nettement l'ère médiévale. L'année d'après, Jamila S. s'est alors mise à creuser sur les racines tziganes de la danse folklorique orientale et composa sa nouvelle troupe Bal-Anat. La bande se présentait avec des costumes aux éléments traditionnels issus de cultures différentes. L'évolution ne s'est pas arrêtée là. En 1987, Caroleena Nericcio, une ancienne élève de Jamila S. qui instaure des bases pour la danse d'improvisation guidée avec des mouvements plus précis pour améliorer la synchronisation. Vient ensuite Jill Parker qui met en place les codes du Tribal Fusion qui font décliner la danse tribale en danse de soliste et qui ont ouvert à de nouvelles perspectives.Les principes de la « BellyDance Tribal »
Il faut dire que cette danse associe à la perfection l
e caractère bohémien des figures du Moyen-Orient et la raffinement artistique américain. Elle fond les traditions et mélange audacieusement les techniques traditionnelles ou contemporainnes des quatre coins du monde : le flamenco et le kathak perse, le Bharata et le Natyam de la danse classique indienne et bien sûr la danse orientale tzigane. Elle est aussi connue comme la danse orientale . Les danseuses sollicitent les abdominaux et le périnée. En effectuant les variations, elles s'approprient entièrement leur corps et en font une véritable belle muse. Les morceaux sur lesquels elles dansent sont surtout orientaux ou gitans. Aujourd'hui, elles usent de tubes remixés, mais toujours dans la même ligne de sonorité. Par ailleurs, leurs costumes sont généralement composés de jupe longue ou sarouel, de colliers : une blouse courte indienne (Choli ), de turban de différents bijoux ethniques et des petites cymbales de doigts (sagattes). Les tatouages font aussi partie intégrante du costume et ont une valeur d'esthétique corporelle. De quoi faire largement plaisir aux yeux et aux oreilles. Nombreux sont ceux qui décident de s'envoler pour les Etats-Unis pour retourner aux sources et apprécier en exclusivité les spectacles.La danse est un terrain de jeu culturel immense qui ne cesse de s'agrandir et de progresser avec le temps. Les esprits créatifs de ce monde et l'envie continuelle de parfaire les choses ont les facteurs essentiels des innovations. En tout cas, les États-Unis figureront longtemps dans les premières lignes de la liste des précurseurs de cultures.
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